-Nom
Joran’lya
-Prénom
Bey
-Âge
[En cours de réflection]
-Planète d'origine
Kothlis
-Race de votre personnage
Bothanne
-Rêves, envie et plus grande peur
[A faire]
-Histoire
« Tal’Cara, Kothlis, Système Both. » Voici ce que vous dira un Joran’lya si vous lui demandez d’où il vient, et si vous êtes intéressé par la mécanique peut-être même vous précisera-t-il l’adresse de l’Atelier Joran’lya, ce magasin qui, de père en fils, fait la fierté (et la fortune !) de la famille.
C’est là que Bey est née, au sein de ces simples marchands, au cœur de l’univers impitoyable des offres, des profits, du bénéfice, mais aussi des pertes, des crashs boursiers et des faillites…
Fille unique pendant longtemps, la gamine avait été élevée comme un garçon, et Fenn Joran’lya espérait de tout cœur la voir un jour reprendre l’atelier avec lui. Vain espoir que celui-là, qui fut bien vite oublier à la minute même où son père lui offrit son premier outil ! Son seul talent, en vérité, semblait de démonter entièrement en deux minutes top chrono une pièce de moteur que son père avait mis trois heures à réparer…
« Je me demandais ce qu’il y avait à l’intérieur » baragouina-t-elle tandis qu’il la sermonnait sévèrement.
Ce ne fut là que le début d’une très longue liste de catastrophes en tout genre…
Droïdes, moteurs, moniteurs, machine à laver de Grand-Maman Wist : tout ce qu’elle touchait semblait voué à une destruction pure et simple, si radicale et définitive que beaucoup dans la famille plaisantaient qu’elle n’avait rien à envier aux destroyers républicains. En fait le pauvre Fenn avait l’impression de passer plus de temps à réparer ses bêtises qu’à s’occuper de ses commandes…
Et puis un jour, excédé après que sa maladroite de fille ait accidentellement laissé tomber le moteur d’un spider qu’il venait juste de terminer, le Bothan la prit par la peau du cou pour la jeter à l’entrée du magasin :
« Tu bouge pas, aboya-t-il, tu dis bonjour aux clients et tu t’débrouille pour les occuper pendant qu’je bosse ! Et les fais pas fuir : retiens-les par tous les moyens mais je veux les revoir à mon retour. »
L’enfant cligna des yeux, puis acquiesça un large sourire aux lèvres, fière de cet honneur.
Cette place, d’ailleurs, lui allait comme un gant, et la petite Bey se découvrit bien vite un don unique pour la déblatération : elle savait tenir ainsi des heures durant des conversations sur des sujets tout aussi stupides les uns que les autres, et si quelqu’un avait l’impudence de remettre la peste en place, celle-ci redoublait d’ardeur pour démontrer par A + B que c’est elle qui a raison et que l’autre c’est qu’un pauvre idiot… Na !
On se demanda longtemps comment tous ces voyageurs pouvaient s’abaisser à l’écouter ainsi des heures durant, jusqu’à ce que l’un d’eux avoue que « mine de rien, c’est qu’elle est costaude, vot’ gamine ! »
L’arme du crime : une espèce de lasso magnétique qu’un client avait un jour oublié, avec lequel elle attrapait le poignet des clients impatients… Et elle ne prétendait pas les lâcher tant que son père n’était pas arrivé ! « Papa a dit retenir clients, alors moi retenir, da ! » ricanait-elle alors qu’ils tentaient de se dépêtrer de ce bourbier.
Mais dés que la sale gamine entendait le lourd pas de son père sur le carrelage elle se pressait vite d’éteindre l’appareil, laissant le pauvre homme s’étaler de tout son long dans le bric à broc du magasin. Humilié, celui-ci préférait souvent taire cet épisode peu glorieux où une Bothanne de 12 ans le fit tourner en bourrique avant de lui faire mordre la poussière…
Ce manège dura plusieurs mois, en vérité, mais fit rire la famille une année entière quand il fut découvert ! D’une tape sur l’épaule, son père lui promit de lui trouver rapidement une occupation plus constructive…
Dés le lendemain, il profita de la saison creuse pour lui expliquer les avantages et le fonctionnement de chacune des bricoles du magasin, sans oublier le prix minimum qu’il lui fallait en retirer et quelques trucs et astuces sur l’art de la négoce… discipline qu’elle assimila à une vitesse hallucinante !
De terreur de la discut’ elle passa vite monstre du commerce, au grand plaisir du porte-monnaie de son père qui ne manqua pas de se féliciter pour cette brillante idée. Qui aurait cru que l’on aurait pu faire quelque chose de ce cas désespéré avant de l’avoir vue en œuvre ?
Heureux il l’était, ce cher Fenn Joran’lya, d’autant plus que sa femme ne tarda pas de lui donner un fils : Crem, qui s’avéra, au grand soulagement de la famille, bien meilleur bricoleur que sa sœur.
Et plus le temps passait plus les finances de la petite famille prospéraient, car Bey, il fallait l’avouer, s’améliorait de plus en plus dans le jeu subtil de l’achat et de la vente : des simples petites créations de son père elle vint à s’élargir, au fil des années et de multiples investissements, à des affaires d’import-export à l’échelle interplanétaire… Entreprise de grande envergure qui rapportait gros !
Tout comme se passait comme dans le meilleur des mondes, bien, bien trop bien même, selon certains…
En plein milieu de la nuit, des membres des Forces de l’Ordre vinrent les surprendre dans leur sommeil, pour une raison qui resta obscure dans son esprit endormi… Que voulez-vous, on ne peut demeurer Reine des Affaires 24h/24 !
Après une fouille de la demeure sous la cascade de langage peu relevé qu’ont les Bothans mal réveillés, ils emmenèrent Bey dans un torrent confus d’explications aussi clairs que la fosse septique d’un vaisseau dont le vide à ordure se serait bloqué en cours de vol. Une affaire puante, du peu qu’elle avait compris, avec de l’argent sale en jeu.
Dés qu’elle eût un tant soit peu retrouvé ses esprits, elle en devint furibarde : au milieu de la nuit, au fond de sa cellule, elle se mit à aboyer aussi fort que cette petite bonne femme bien menue en était capable –et elle avait du souffle, les pauvres prisonniers qui lui servaient de voisins peuvent en témoigner– pour qu’on lui ramène son dossier « sur le champ, et pas d’discussions ! »
Et elle était bien trop agitée pour que quiconque arrive à lui administrer un sédatif, en fait ses muscles étaient tendus que le liquide n’arrivait pas à pénétrer l’artère… Les gardiens n’avaient d’autres solutions que lui obéir (ou attendre qu’elle se calme, mais les plaintes des autres détenus mirent vite fin à leur patience légendaire)
Cette nuit-là, le lendemain et tous les jours que dura son incarcération elle ne cessa d’étudier ce qu’il lui était reproché, ne dormant que périodiquement et ne mangeant que le stricte minimum. En réalité l’affaire n’était pas si puante que cela : elle concernait un chargement d’eau de toilette à destination de Bothawui. Jusque là, rien d’anormal, elle se souvenait d’avoir signé il y a deux ou trois semaines pour cette offre plus qu’alléchante… Sauf que la douane avait détecté dans plus d’un flacon des dérivés de Glitterstim, information qui la fit elle-même froncer les sourcils. Comment cette cochonnerie a-t-elle pu atterrir dans ses cargaisons ?
Elle réclama –plus poliment cette fois, même si quelque chose dans son regard tendait à faire comprendre qu’elle n’hésiterait pas à piquer une nouvelle crise si besoin en était– de pouvoir consulter ses extraits de compte, ainsi que ceux de tous ses employés mêlés de près ou de loin à cette affaire. Si les premiers lui arrivèrent sans trop poser de problèmes, les autorités se montrèrent réticents à lui confier le reste –secret bancaire oblige… Mais la jeune Bothanne pouvait se montrer fort persuasive quand elle le voulait !
« Un avocat ? » lui a-t-on proposé. Et puis quoi encore ? Elle avait presque 19 ans, bon sang, elle était assez grande pour se défendre toute seule pour ce qu’elle en sait… Elle avait aucune intention de gaspiller son argent à de pareilles sottises !
On lui en commit néanmoins un d’office, un pauvre vieux type grisonnant qui ânonnait les lois en répétant d’une voix bourrue : « On est mal partis, ma petite, mais vous inquiétez pas on va s’en sortir ! »
… Inutile de dire qu’il servit tout au plus de décoration, Bey se faisant une parole d’honneur de ne pas se laisser représenter par un vieux sénile au bord de la retraite !
La partie adverse avait à peine débuté son réquisitoire que déjà elle se levait, défiant toute bienséance : « Comment ? vociféra-t-elle. Moi j’aurais cherché à m’enrichir en empoisonnant mon propre peuple ? Non mais oh ! ça va pas la tête ? Vraiment, mais vraiment pas du tout mon style ! »
Elle leur offrit là un spectacle ahurissant : son pelage tout entier vira au rouge de la colère du juste tandis que ses yeux ardents lançaient des éclairs à ses assaillants. Le juge tenta bien de l’arrêter mais il avait face à lui Bey Joran’lya, qui ne s’arrêterait de parler que lorsqu’elle n’avait plus rien à ajouter.
Reprenant les informations qu’elle avait trouvé dans les dossiers, elle les citait un à un, les séparant bien consciencieusement en deux catégories distinctes : les pertinents à son accusation et ceux qui, franchement, n’avait rien à faire là, et elle espérait que l’attaque n’avait pas poussé l’injure jusqu’à les reprendre, et à nouveau les pertinents elle les justifia un à un : la somme reçue le 26 équivalaient aux bénéfices de l’orge envoyé à Coruscant, le 28 l’assurance pour une cargaison interceptée par des pirates, quant au 3… Oh elle avait eu du mal avec celui-là, mais après vérification il transparut vite que ce sacré Crem –pléonasme, pardonnez-moi– s’était servi de l’adresse de la société pour participer à un jeu holovisé ! Bon sang, ces gamins de nos jours, on peut plus leur faire confiance…
Après voir apuré tous ses comptes un à un elle se mit, comme par mégarde, à se demander ce qu’il en était de son associé le pilote… Mais c’est qu’une rumeur folle racontait qu’il avait acquis tout récemment un petit domaine du côté de Harpès. C’est tout de même étrange, n’est-ce pas ?
Ce plaidoyer prit tout le monde au dépourvu, et le juge, un vénérable homme de loi du Clan Ilya, la regarda dans les yeux. Soupirant, le pauvre Bothan consentit à réclamer une vérification de tout ce qu’elle avait dit.
Le scandale s’avéra même pire que l’on avait pensé : un de ses plus féroces concurrents
[A terminer]
-Caractère
[A faire]
-Découvert de forum
La faute à Maître Yoda ^^
-Connaissance en Star Wars
Hmm, j’ai vu tous les films mais ça fait assez longtemps, donc plutôt moyenne vers le bas… Heureusement y a Holonet pour me remettre à niveau ! ^^
J'ai lu et approuvé les règles du forum (et je me sens franchement c*nne à clamer cette évidence… ^^)
[Hem, pas du tout fini, c'est juste pour garder ce que j'ai commencé... Mais j'vous ferai signe quand ce sera fait ! ^^]
